Quand un cœur se balance entre la souffrance et le bonheur, il creuse pour comprendre le mystère cette dualité.
Mais il n'arrive pas à identifier la source de cette belle vibration.
IL
s'incline, désormais, devant la vérité en se rendant compte qu'il est devenu
accro à ce sentiment de dualité qui lui permet désormais à toucher la
lune.
A
caresser les étoiles.
Ainsi, il n’a qu'à s’envoler loin.
Très loin.
Afin de
savourer chaque instant avec cette triste joie.
Qu'à atteindre
un monde plus beau dans lequel il peut scintiller tel un diamant dans le
ciel.
Il n'a qu'à se sentir léger sans poids.
Serein sans
charge.
Neutre sans
cadre ni jugement.
Sobre sans
aucun plan ni rien.
Il va juste observer la rivière qui coule avec son rythme mélodieux sans se donner le droit d’intervenir dans cette harmonie.
Et parmi les
espérances dues à ces belles émotions, il se rappellera de ne rien calculer.
Rien
attendre.
Ne désespérer de rien.
Il veillera
de rester fidèle à son sermon : d'être soi-même tout le temps.
Dans le
calme ainsi que dans la déception pour écouter ses gémissements, ses
auto-guérisons.
Et pour
méditer ses doux volcans internes.
Dans le salut, ce cœur sera toujours diffuseur de soulagement et de sérénité, même quand on lui jette par les plus opulentes et immondes pierres.
Il se
contentera d'être satisfait de tout ce qui lui arrive.
Il acceptera
toutes les leçons, surtout celles les plus dures.
Il apprendra dans la peine et dans la joie.
Il chantant
l'ode de l'amour et de la paix.
Il se
rappellera que tout est pour le bien.
Et rien ne
viens par hasard.
Est-ce qu'un tel rêveur cœur aurait-il à s’angoisser ou à craindre quoi que ce soit ?
**-**
Paris
19/12/2018